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Bizerte : l’état catastrophique du centre de formation de Nadhour

Un reportage réalisé par notre correspondant à Bizerte, Mourad Dalleji a montré que le centre de formation de Nadhour qui était l’une des meilleures installations sportives de la ville de Bizerte est actuellement dans un état, le moins que l’on puisse dire, catastrophique.

Créé dans les années 1998-1999, le centre de formation de Nadhour était considéré comme un espoir pour les différents clubs sportifs dont notamment pour le Club Athlétique Bizertin qui a pris en mains, l’administration du centre.

Mourad Dalleji a affirmé que le centre abritait des rencontres sportives jusqu’au mois d’avril 2016 mais depuis, il a été abandonné pour non-paiement des gardiens et des factures de l’électricité et de l’eau.


Ezzeddine Kalaï : il nous faut des agences de gestion d’infrastructures


Ezzeddine Kalaï, ancien chargé des infrastructures sportives à Bizerte, a appelé les autorités concernées à mettre en place des agences de gestion des infrastructures sportives pour résoudre définitivement ce problème qui préoccupe tous les clubs sportifs de la ville.

Il a indiqué que la construction du centre de formation de Nadhour a coûté un million de dinars et que ce centre était bien équipé. Il a ajouté que le CAB a pris en charge le centre mais les moyens financiers n’étaient pas suffisants pour l’entretenir ce qui conduit ensuite à son abandon.

Ezzeddine Kalaï a souligné que la Tunisie a besoin d’une stratégie pour la gestion des infrastructures sportives vu que les municipalités n’ont pas les moyens pour assurer cette mission. Il a ajouté dans ce sens que maintenant aucune installation sportive ne peut accueillir des évènements sportifs à Bizerte.


Moez Kalaï : les municipales, c’est pour quand ?


De son côté, Moez Kalai, président de la commission de la jeunesse et du sport auprès de la délégation spéciale de Bizerte a indiqué qu’il est temps d’organiser les élections municipales en Tunisie. Il a estimé que la tenue de ces élections et le remplacement des délégations spéciales actuelles sera la solution pour stopper l’hémorragie.

Moez Kalaï a évoqué également l’état catastrophique de la pelouse du stade 15 octobre de Bizerte qui représente désormais un danger pour l’intégrité physique des joueurs. Il a affirmé que l’absence d’un stade annexe digne de ce nom a obligé les joueurs à s’entrainer sur la pelouse du stade principal.

 Il a ajouté que Bizerte est l’une des régions marginalisées sur le plan sportif et que la ville a besoin d’un complexe sportif de qualité pour qu’il soit exploité par les différents clubs sportifs de la région.
 

 

 

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